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Série : Les biais cognitifs qui sabotent notre confiance

Le cerveau n’aime pas l’incertitude. Alors il invente des histoires.

La plupart des gens pensent qu’ils se connaissent bien.
Ils croient que leurs pensées décrivent la réalité.
En vérité, une grande partie de

ce que nous croyons “vrai” n’est qu’un réflexe cognitif, un raccourci mental, une tentative du cerveau pour économiser de l’énergie.

Ce n’est pas un défaut.
C’est un héritage biologique.

Mais cet héritage devient un piège quand il touche nos croyances sur nous-mêmes.

Un simple biais peut suffire à limiter tout un parcours.


Premier biais de la série : Le biais de confirmation

C’est l’un des plus puissants, et l’un des plus dangereux pour l’estime de soi.

Le biais de confirmation nous pousse à chercher, remarquer et interpréter tout ce qui confirme ce que nous pensons déjà… même si cette croyance est fausse, datée ou destructrice.

Exemples courants :

• “Je ne suis pas assez bon”
Tu remarqueras chaque erreur, chaque hésitation, chaque regard qui te semble critique.
Tu ignoreras les progrès, les compliments, les réussites.

• “Les autres sont plus capables que moi”
Ton cerveau sélectionne les preuves qui vont dans ce sens, et efface le reste.

• “Je n’ai pas de chance”
Une difficulté devient une confirmation.
Un succès devient un accident.

Le biais ne montre pas la réalité.
Il montre ta croyance sur la réalité.


Pourquoi ce biais est si puissant ?

Parce qu’il rassure.
Même lorsqu’il te détruit.

Le cerveau préfère une conclusion familière à une vérité inconfortable.
Il préfère un mensonge stable à une possibilité qui demande du courage.

Changer de croyance implique d’accepter un inconnu.
Pour le cerveau, c’est un effort.
Donc il résiste.


Impact sur la confiance en soi

Le biais de confirmation agit comme un filtre.
Si tu crois que tu n’es “pas assez”, tu verras partout des preuves que tu as raison.
Tu alimentes ton histoire intérieure.
Et cette histoire devient une identité.

C’est ainsi que se construit une forme de prison mentale.
Pas avec des murs, mais avec des hypothèses jamais remises en question.

Pourtant, la majorité de ces hypothèses ont été construites très tôt.
À un âge où tu ne pouvais pas les analyser.
Elles ne t’appartiennent même pas réellement.


Comment sortir du biais de confirmation ?

Pas en “pensant différemment”.
Le biais ne se brise pas par une pensée.
Il se brise par une expérience.

Le cerveau ne croit que ce qu’il vit.

Voici un exercice simple :

  1. Choisis une croyance sur toi-même qui te limite.

  2. Pendant 24 heures, ne cherche pas à prouver qu’elle est fausse.

  3. Cherche simplement ce qui NE LA CONFIRME PAS.
    Même une nuance.
    Même un détail.
    Même un petit signe.

Ce n’est pas un jeu de pensée positive.
C’est une rééducation du regard.

Le biais commence à se fissurer quand la réalité reprend sa place.


Petit à petit, l’inconscient réécrit l’histoire

Ce travail n’est pas spectaculaire.
Il est subtil.
Progressif.
Silencieux.

Mais c’est exactement ainsi que l’on construit une nouvelle confiance.
Pas avec des slogans.
Avec une réalité qu’on accepte enfin de regarder en face.


Si tu veux aller plus loin, ma prochaine formation sera précisément sur le pouvoir de l’inconscient et la manière dont nos schémas internes dirigent nos choix.
Informations à venir d’ici peu.